Tsunamis 

 

 

Le saviez-vous ?

Le terme tsunami est un mot japonais composé de tsu, « port », « gué », et de nami, « vague » ; il signifie littéralement « vague portuaire ».

 

 

 1-Qu’est-ce qu’un tsunami ?

 

Le tsunami se manifeste par une série de vagues géantes pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres de haut. La plus grosse vague est rarement la première, mais plutôt l’une des vagues suivantes qui, outre sa propre énergie potentielle, récupère l’énergie d’une vague qui s’est déjà brisée et retourne vers la mer.

 

2-prévention avant un tsunami :

• Agir avant le tsunami :

 

Les tsunamis peuvent être destructeurs, mais l’on peut éviter quelques dégâts :

• Signes précurseurs auxquels être alerté

•  

   Si on réside dans une zone marine.

•  Si un tremblement de terre important, une éruption volcanique sous-marine viennent d’avoir lieu.

•         Si on constate une baisse importante du niveau de la mer, qui se retire et découvre la plage sur une distance inhabituellement longue ou si on entend un grondement.

 Ne surtout pas rester dans les zones proches de la côte et être attentif à un éventuel message d’alerte tsunami.

 

• Comment se préparer ?

•          Repérer un endroit où il sera possible de se mettre à l’abri.

•          Préparer l’équipement nécessaire (médicaments, papiers d’identité, lampe de poche etc.).

 

• Agir pendant :

Pendant un tsunami, il y a des choses à respecter pour être en sécurité :

Si vous êtes à terre

 

•          Rester à l’écoute de toutes les consignes données par les autorités compétentes.

•           Dès l’alerte, s’éloigner le plus loin possible des côtes ou atteindre un promontoire de quelques mètres à quelques dizaines de mètres pour être épargné (un petit tsunami en un point de la côte peut être extrêmement violent quelques kilomètres plus loin).

•           Emporter les équipements minimums (lampe de poche, radio portative, eau potable, nourriture, médicaments, couvertures, matériel de confinement).

 •          Ne jamais descendre sur la plage pour observer un tsunami.

 •          Les vagues de tsunamis ne roulent pas et ne cassent pas : il est inutile et dangereux de vouloir en profiter pour faire du surf.

•           Si l’on est surpris par un tsunami, grimper sur le toit d’une habitation ou la cime d’un arbre solide , en dernier recours, s’accrocher à un objet flottant que le tsunami charrie.

•           Ne prendre la mer sous aucun prétexte.

•           Eviter de téléphoner pour laisser les secours disposer au mieux des réseaux.

Si vous êtes en mer

•          Ne pas retourner au port si vous êtes en mer et qu’un avertissement de tsunami est publié.

 

Si l’on respecte ces règles, on risque moins de danger !

 

• Agir après

 

•          Rester hors de la zone dangereuse tant qu’un avis de retour à une situation normale n’a pas été émis par les autorités.

•          Si l’on est en mer, rester à l’écoute des autorités pour s’assurer que les conditions d’un retour au port sont favorables.

•          Avant d’utiliser l’eau du robinet pour des usages alimentaires (boisson, préparation des aliments, cuisson,…), s’assurer auprès des autorités locales  qu’elle soit potable et dans tous les cas, faire couler l’eau afin de nettoyer le réseau et d’évacuer l’eau qui a stagné.

•          En cas d’utilisation de l’eau d’un puits privé, se renseigner également auprès de la mairie avant de le remettre en service et de l’utiliser à nouveau pour des usages alimentaires.

•          Vérifier l’état des aliments congelés/réfrigérés et les jeter en cas de doute.

•           Afin de prévenir les intoxications au monoxyde de carbone et en cas d’utilisation de groupes électrogènes, veiller à respecter les consignes d’utilisation et à les placer à l’extérieur du bâtiment. Il est recommandé de ne pas utiliser de chauffage d’appoint en continu.

 

IMPORTANT : il ne faut absolument pas utiliser l’eau après le tsunami si c’est pour des raisons de consommations pour éviter les problèmes de santé

 

3-Fonctionnement et formation d’un tsunami

 

Un tsunami se crée lorsqu’une grande masse d’eau est déplacée. Suite à un séisme, un glissement de terrain ou une éruption volcanique, la couche océanique est agitée, avec un soulèvement, et parfois un affaissement. La surface de l’eau commence alors à rouler et les vagues se propagent dans toutes les directions. Dans les Antilles, on voit peu, même rarement de grand tsunami, mais parfois, les tsunamis sont tellement faibles que l’on ne les remarque même pas. Par exemple le séisme de 2004 qui a touché les Antilles à formé un mini tsunami dans certaines criques des Saintes.

 

Les scientifiques distinguent trois types de tsunamis :

• Les tsunamis locaux qui sont provoqués par des séismes (d’une magnitude de 6,5 et 7,5), des glissements de terrain ou des éruptions volcaniques.

•  Les tsunamis régionaux qui se propagent sur une distance comprise entre 100 et 1000 km et sont causés presque uniquement par des séismes de subduction (comme celui des Saintes).

• Les télétsunamis qui sont capables de détruire les côtes à des milliers de kilomètres de la source.

 

 

 

Le saviez-vous ?

Au cours des trois derniers siècles, la Martinique et la Guadeloupe ont été frappées par plus d’une dizaine de tsunamis.

 

 

 

3-Histoire d’un tsunami

Ce sont les archéologues qui étudient sur les tsunamis .Ils veillent tout les jours pour savoir si l’on est vulnérable à ce types de catastrophes. Le dernier tsunami qui à touché les Antilles est celui du 1er novembre 1755 en Guadeloupe mais heureusement, aucun dégât.